Quand le corps hurle à notre place
- odyssee.reiki
- 17 juil.
- 4 min de lecture

Avoir une boule dans la gorge, en avoir plein le dos, pour ne pas dire autre chose, ne pas réussir à digérer un évènement... Le langage courant traduit bien ce lien entre nos émotions et nos tensions physiques. Notre corps possède en effet son propre dialecte, souvent silencieux, pour exprimer ce que nos maux n'arrivent pas toujours à dire. La thérapeute Isabelle God la résumé ainsi : " Ce que la parole n'arrive pas à exprimer, le corps s'en charge. "
Pourtant, pris par le rythme effréné du quotidien, nous ignorons souvent ces signaux jusqu'à ce que le corps crie sa détresse, par une douleur aigüe, un malaise persistant, pour enfin capter notre attention. Comment dès lors mieux écouter ces messages du corps avant qu'il ne hurle à tue-tête ?
Notre corps est doté de sa propre sagesse et il tente de communiquer avec nous à travers tensions, maux et douleurs. Bien souvent, ces signaux commencent en douceur – une simple gêne, une fatigue – puis, à force d’être ignorés, ils deviennent plus intenses. La douleur physique n’est autre qu’un « cri d’alarme » du corps pour nous avertir que quelque chose ne va pas et réclame notre attention. Pourtant, pris dans le tourbillon du quotidien, on a tendance à étouffer ces cris en prenant un antidouleur ou en « serrant les dents », au lieu d’écouter ce que notre corps cherche à nous dire.
De plus en plus d’experts reconnaissent le lien entre nos états émotionnels et nos douleurs physiques. La psychologue Susan Babel souligne que les douleurs chroniques peuvent être causées par le stress ou des problèmes émotionnels, et qu’en général « la douleur physique alerte qu’un travail émotionnel doit être fait ». Autrement dit, lorsque les examens médicaux ne révèlent rien d’anormal, il peut être utile de se pencher sur la symbolique du mal. Chaque tension ou symptôme devient alors un message codé de notre être intérieur.

Par exemple, le dos est souvent le siège de nos charges émotionnelles. Qui n’a jamais entendu l’expression « en avoir plein le dos » ? Effectivement, les douleurs dorsales peuvent matérialiser l’impression de porter un fardeau trop lourd – responsabilités, soucis accumulés – ou de manquer de soutien autour de soi. On se tient alors crispé, comme courbé sous le poids des pressions de la vie.
De même, une gorge nouée ou douloureuse peut refléter des choses non exprimées, non réprimées. La gorge est le canal de la voix et des émotions ; lorsqu’elle souffre, c’est peut-être qu’on retient des paroles par peur ou culpabilité. Les maladies de la gorge symbolisent souvent les non-dits, tout ce qu’on n’arrive pas à « avaler » dans la vie. À force de ravaler sa colère ou sa peine, on finit par avoir mal à la gorge, littéralement. Le corps nous pousse alors à libérer ce qui doit l’être, à dire ce qui veut sortir.
Enfin, le ventre réagit fortement à nos émotions. On parle d’angoisses “viscérales” : ce n’est pas un hasard si l’on dit avoir la peur au ventre. Le système digestif est considéré comme notre “deuxième cerveau émotionnel” et il exprime nos ressentis profonds face au monde. Un mal de ventre peut ainsi indiquer un stress que l’on n’arrive pas à digérer ou une inquiétude intérieure qui nous tenaille. Ces nœuds au ventre sont autant de messages pour nous inciter à identifier et apaiser nos peurs.
Plutôt que de faire taire ces messages du corps, il est bien plus bénéfique de les accueillir avec bienveillance. En prenant le temps d’une pause, d’une respiration profonde, on peut commencer à décoder ce que notre corps tente de nous dire. C’est un apprentissage d’écouter ses ressentis, sans jugement, comme on écouterait un ami cher qui cherche à nous alerter.
Heureusement, des approches douces existent pour nous aider à renouer le dialogue avec notre corps. Le Reiki, notamment, offre un moyen simple et naturel d’être à l’écoute de soi. Il s’agit d’une pratique énergétique d’origine japonaise qui se réalise par une apposition des mains. Pendant une séance de Reiki, on plonge dans une détente profonde propice à la reconnexion intérieure. L’énergie transmise agit en douceur pour dissoudre les blocages et libérer les tensions. On se recentre peu à peu, l’esprit s’apaise et le corps retrouve son équilibre. Le Reiki permet de se remettre en contact avec soi-même et d’activer notre capacité d’auto-guérison naturelle.
En apprenant à écouter le langage du corps – que ce soit par la méditation, l’intuition ou des méthodes comme le Reiki – on s’offre la possibilité de comprendre ses cris avant qu’ils ne deviennent assourdissants. Cela ne veut pas dire se passer de la médecine classique, mais compléter notre approche du bien-être : traiter le corps avec respect, en prêtant attention à ces petits signaux qui, en réalité, cherchent à nous guider. Ainsi, accueillir ce que le corps exprime, c’est faire un pas vers une harmonie plus profonde entre le corps, l’esprit et l’âme.
En fin de compte, notre corps ne crie que pour notre bien – à nous d’écouter son murmure avant qu’il ne hurle.
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