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Cinq idées reçues sur le Reiki que j’entends tous les jours (et pourquoi c’est faux !)


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Le Reiki souffre encore aujourd’hui d’un grand nombre de préjugés, souvent portés par l’ignorance ou la confusion avec d’autres pratiques. Cette confusion brouille le message et ralentit la reconnaissance d’une méthode qui, utilisée avec éthique et sérieux, peut apporter un vrai soutien au quotidien. Voici un tour d’horizon, sans détour, des principales idées reçues rencontrées chaque semaine dans un cabinet, et les réalités de terrain qui les contredisent.



Idée reçue n°1 : Le Reiki n’est pas du magnétisme


Dans de nombreuses conversations, le Reiki est spontanément associé au magnétisme. Cette association persiste, sans doute parce que l’on parle dans les deux cas d’un travail avec les mains, d’énergie, d’un ressenti subtil qui n’appartient pas au vocabulaire médical habituel. Pourtant, les deux approches diffèrent profondément, tant dans leur philosophie que dans leur pratique.

Le Reiki ne cherche pas à “transmettre” une énergie personnelle ni à “aspirer” des tensions. Ce n’est pas une histoire de pouvoir, d’intention sur l’autre ou de force intérieure à démontrer. Le Reiki s’appuie sur une tradition japonaise rigoureuse, codifiée, qui met en avant la simplicité, le respect, l’écoute et la neutralité. Il s’agit de proposer un espace de relâchement, où l’on laisse circuler une énergie universelle, sans y mêler ses propres émotions, ni projeter de volonté de guérison spectaculaire.

Le magnétisme repose le plus souvent sur une capacité individuelle, parfois familiale, avec la croyance que le praticien possède une force ou un fluide à donner. Rien de tel dans la pratique du Reiki. C’est une méthode ouverte à tous, accessible par l’apprentissage, qui invite à l’humilité et à la régularité.



Idée reçue n°2 : Le Reiki ne dépend pas d’une croyance préalable


L’idée même que le Reiki ne fonctionnerait qu’avec des personnes “ouvertes”, “spirituelles” ou déjà acquises à la cause de l’énergie, revient de façon récurrente. Cette vision fausse réduit la méthode à une simple affaire de suggestion.

L’expérience du terrain montre exactement l’inverse. Les effets du Reiki se manifestent auprès de personnes de tous horizons, qu’elles aient une culture scientifique, un esprit rationnel, un scepticisme affiché ou une grande spiritualité. Il n’est pas nécessaire de croire, de méditer, ni d’adhérer à un courant particulier pour profiter d’un soin. L’expérience vécue suffit, même quand elle reste difficile à expliquer avec des mots.

Le corps ne triche pas. On observe un relâchement, une détente musculaire, une amélioration du sommeil ou de l’humeur, parfois une sensation de libération émotionnelle. Cela ne s’explique pas toujours, mais cela se constate, au fil des séances, indépendamment des croyances de chacun.



Idée reçue n°3 : Le Reiki n’a jamais prétendu guérir les maladies


Certains discours, souvent relayés sur Internet, laissent croire que le Reiki remplacerait un traitement médical ou permettrait de guérir des maladies graves. Cette confusion est dangereuse et contraire à l’éthique du praticien sérieux.

Le Reiki s’inscrit uniquement dans une démarche d’accompagnement complémentaire. Il ne soigne pas, il n’agit pas directement sur une pathologie, il ne permet pas de se passer d’un suivi médical ni de médicaments. Les praticiens honnêtes sont fermes : le Reiki apporte un soutien, une détente, un espace de mieux-être qui peut faciliter le processus de guérison naturelle, atténuer les effets secondaires de traitements lourds, ou accompagner moralement face à une période difficile.

Mais à aucun moment le Reiki ne doit se substituer à la médecine. Toute promesse contraire relève de la manipulation ou de l’imposture. Le rôle du praticien se limite à accompagner la personne dans son ensemble, jamais à poser un diagnostic ou à recommander d’arrêter un traitement.



Idée reçue n°4 : La pratique du Reiki ne vide pas le praticien de son énergie


Beaucoup imaginent que celui qui pratique le Reiki s’expose à absorber toutes les tensions, les douleurs et les émotions négatives de ses clients. Cette vision véhicule l’idée d’un transfert énergétique épuisant, qui laisserait le praticien vidé, voire vulnérable.

En réalité, la méthode vise précisément à éviter tout transfert de ce type. Le Reiki apprend à rester à sa juste place, à accompagner sans s’approprier les difficultés de l’autre. C’est une posture d’ancrage, de centrage, qui repose sur la circulation de l’énergie universelle, et non sur la force vitale du praticien. Avec l’expérience, le praticien développe des outils pour se préserver, pour clôturer chaque séance, et pour garder une clarté intérieure.

Bien sûr, la fatigue existe comme dans toute activité où l’on donne de son temps, de sa présence et de son attention. Mais il ne s’agit pas d’une fatigue “énergétique” causée par une absorption des problèmes d’autrui. C’est une fatigue saine, qui rappelle les limites humaines, et invite à prendre soin de soi en parallèle du soin aux autres.



Idée reçue n°5 : Le Reiki ne relève pas du folklore ni de la croyance “New Age”


Enfin, la confusion entre Reiki et spiritualité extravagante reste tenace. Le regard extérieur projette sur cette pratique un imaginaire de rituels étranges, de gestes de marionnettistes complètement déjantés, d’encens omniprésent, de discours perchés ou de gourous en quête d’adeptes.

La réalité du cabinet est tout autre. Le Reiki ne demande aucune adhésion à des théories ésotériques, aucune initiation à des croyances exotiques. Il s’adresse à tous, sans distinction d’âge, de culture, de classe sociale ou de religion. Sa force réside dans la simplicité du mouvement, la qualité de la présence, l’écoute réelle et le respect de l’autre.

Loin des caricatures, le Reiki propose un espace d’accueil, de douceur et de recentrage, sans artifice ni promesse excessive. Il n’est ni un club fermé, ni une communauté de marginaux, ni une voie de fuite du réel. C’est une méthode accessible, structurée, et adaptable à la réalité de chacun.



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Redonner sa juste place à la pratique

Le Reiki, si c'est bien pratiqué, s’inscrit dans le quotidien comme une discipline discrète mais profonde. Il n’a pas besoin de slogans, d’effets d’annonce, ni d’être mis en opposition avec la médecine, la psychologie ou les thérapies classiques. Il propose simplement une expérience : celle de se déposer un instant, de sentir ce qui se passe, de s’offrir une pause hors du tumulte.

La seule façon de dépasser les préjugés consiste à expérimenter, à se laisser surprendre par ce qui advient, et à choisir librement ce que l’on souhaite en retirer. Ni magie, ni recette miracle, ni dogme, juste une invitation à ralentir, à écouter son corps, à s’ouvrir à une autre façon de prendre soin de soi.

Chaque séance est unique, chaque parcours différent, et il n’y a pas de norme à respecter. Ce qui compte, c'est le respect, l’intégrité, la capacité à accompagner sans s’imposer.


Voilà ce que le Reiki peut vraiment offrir, au-delà des idées reçues.

 
 
 

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